Tatouage, Trois tangos, Cabaret Brecht Tango Broadway › Trois tangos
d’Alfredo Arias
en tournée de novembre 2010 à mai 2011
livret Alfredo Arias et Gonzalo Demaria
mise en scène Alfredo Arias
création musicale Axel Krygier
arrangements musicaux Pedro Onetto
chorégraphie et intermèdes dansés Jorge Rodriguez et Maria Filali
avec Carlos Casella, Larry Hager, Marcos Montes, Alejandra Radano
Du tango, des airs de mandoline, des mélodies à la Bee Gees mâtinés des Beatles traversent ce monde ou les personnages sont possédés par la vengeance amoureuse.
Premier épisode. Vampire en rouge bémol
Dans un cabaret de Buenos Aires, dans le clair-obscur des années 30-40, un homme prostitue sa femme dans l’intention de plumer quelques innocents tombés dans le filet de la séduction de la belle. Or, cette fois l’ingénu racolé va séduire l’intrépide séductrice : elle passera du rôle de dominatrice à celui d’esclave. Son prétendu fiancé lui propose le mariage. Elle expose cette possibilité de délivrance à son mari maquereau qui refuse catégoriquement, même s’il doit être correctement dédommagé. La femme perdue dans les méandres de l’histoire dira à son amant que l’homme du cabaret n’est autre que son père qui abuse d’elle et lui interdit le mariage. Un coup de couteau achèvera le faux père. Ainsi vengée, la femme emmènera dans son lit vampiresque sa prochaine proie.
Deuxième épisode. Poissons volants.
Des airs de mandoline accompagnent le vol de la femme-oiseau, trapéziste qui a abandonné la piste d’un vieux cirque pour la fortune d’un mari décadent et ivrogne. Au cours de leur voyage de noces vers Rio, la trapéziste, flambante jeune mariée, séduit le capitaine du bateau qui languit d’amour pour une sirène rencontrée dans le port de Lampedusa. La femme-oiseau enlève son masque et fascine le capitaine prêt à tout pour la faire sienne. Mais que faire de son mari ivrogne, qui passe ses journées à lorgner le passage des poissons volants, des poissons papillons. Il suffirait de peu de choses pour que le mari puisse finalement retrouver ces poissons tellement admirés. Ce coup de main bienfaisant sera-t-il donné par elle, par l’amant ou par l’alcool ?
Troisième épisode. Le rat de la Contrescarpe
Des mélodies à la Bee Gees en connivence avec des airs à la Beatles encadrent les aventures d’une actrice d’avant-garde spécialisée dans les personnages animaliers. Elle demande à un grand sculpteur, au visage meurtri, de lui fabriquer un masque de rat. C’est le coup de foudre, un inévitable mariage s’ensuit, mais l’artiste abandonne sa jeune femme pour assister à ses nombreux vernissages de par le monde.
Apparaît alors le jumeau de l’artiste, exacte réplique, mais au visage intact et à la sexualité hermaphrodite. L’actrice toujours en quête d’extraordinaire voit ses attentes dépassées par la réalité. Ils deviennent amants et complotent au sujet de la future disparition du mari.
Ce dernier les surprend au cours de leurs manigances. L’artiste prendra les devants et essaiera d’en finir avec son double jumeau. Or nous savons que le crime parfait n’existe pas…